TRAITEMENTS

Les palmiers font partie du paysage ornemental de la Côte d’Azur depuis 150 ans environ.

Ils sont depuis quelques années les victimes de deux parasites.

Les espèces atteintes : Les plus emblématiques sont les palmiers Phoenix

Canariensis qui sont les plus touchés par ces phénomènes, viennent ensuite les Chamaerops humilis et Trachycarpus.

Les derniers venus sont les Washingtonia, tout naturellement les plus résistants.

Quelques cas isolés d’attaques ont pu être observé à Beaulieu, Nice, Cannes.

Il faut peser le pour et le contre sur le fait de les traiter en préventif, car ils sont très peu impactés par les deux principaux parasites sévissant sur palmier.

Les Parasites : Le plus connu est le CRP, charançon rouge du palmier Rhynchophorus ferrugineus qui est un redoutable ravageur.

Le seconde le  Paysandisia Archon, papillon qui touche les Chamaerops est également extrêmement actif, Nous avons pu observer quelques Phoenix canariensis, ainsi que des chamaerops en plus grand nombre, qui sont attaqués sur les différents sites de la côte d’Azur

Des parasites moins évidents à reconnaitre sont des champignons microscopiques dont le principal est le Fusarium Oxysporum.

Maladie fongique des vaisseaux. Lorsqu’il pullule, la sève ne circule plus correctement, les besoins ne sont plus fournis.

Les Traitements : Plusieurs produits et techniques ont été utilisés en vue d’endiguer les mortalités : produits à grande persistance mais induisant une promiscuité chimique et un impact environnemental non souhaitable, qui ont finalement été retirés du marché, produits plus dégradables mais actifs pendant des temps trop courts, imposant des cadences de traitements irréalistes, ces produits de synthèse chimique seront interdits à l’emploi à partir du 1 er Juillet 2022.

Les Pièges (confusion sexuelle) qui peuvent se révéler aussi un danger car ils attirent des insectes, qui au passage peuvent coloniser des arbres sains.

La lutte biologique, qui est employée par la société « Les Jardins du soleil » : Les nématodes sont assez actifs pour parasiter les larves, le beauveria est un champignon intéressant également. Ces 2 parasitoïdes sont des régulateurs naturels en zone intertropicale et donc, par nature ils n’aiment pas le froid, ce qui oblige à des apports incessants et répétitifs.

Rappelons aussi que la lutte biologique est strictement encadrée par la loi à commencer par l’Anses.

En complément d’un traitement une fertilisation naturelle peut être réalisée afin de renforcer les défenses naturelles des sujets et les rendre ainsi plus résistant. La société « Les jardins du soleil » peut vous proposer un plan de restauration de la fertilité naturelle.

En plus de nourrir, ils préviennent le développement des champignons pathogènes.

Pour pallier ces carences notre société associe ( sur demande) à la plupart des traitements insecticides actuels, des engrais foliaires, actifs directement là où sont les besoins non fournis. Chaque cas sera différent selon le lieu, l’espèce et les pathologies.